Recours à un expert-comptable : est-ce obligatoire ?

Gestion finance

Le travail d’un comptable est laborieux et long. Tout gérer en comptabilité n’est pas si simple. Mais c’est aussi une obligation légale. Cela signifie qu’en comptabilité, nous devons constamment composer avec la loi. En effet, il existe de nombreux principes à respecter en comptabilité que l’on aimerait découvrir afin d’en savoir plus sur le travail de l’auditeur.

Premier principe : continuité de fonctionnement et d’indépendance d’exercice

Ce sont les deux premiers principes comptables requis par la loi. Quant au premier, c’est-à-dire le principe de continuité d’activité, l’entreprise doit gérer ses activités en continu. Cela doit être inclus dans les comptes annuels de la société.

En principe, chaque auditeur doit gérer le compte de son entreprise de manière continue. Le comptable est responsable de la confirmation de cette continuité d’exploitation. Et en cas de force majeure il est impossible pour toute entreprise de respecter ce principe de continuité d’activité. La loi elle-même prévoit d’autres procédures pour l’établissement des comptes annuels : la liquidation. Les actifs sont amortis sur le marché.

Ensuite, vient aussi le principe de l’indépendance de l’exercice. En fait, chaque professionnel est libre d’exécuter leur travail par l’intermédiaire de moyen entre ses mains. Et cela doit fonctionner en continu. Toutefois, chaque commissaire aux comptes est tenu d’établir régulièrement les comptes annuels de la société. Ainsi, le comptable peut réaliser les comptes annuels de son entreprise tous les 12 mois. Tous les mouvements financiers qui interviennent pendant cette période, sans exception, doivent figurer dans les comptes annuels de la société.

Il est également nécessaire de déterminer le résultat net au cours de l’activité. Cela comprend la différence entre les charges et les produits de l’exercice.

Deuxième principe : le coût d’acquisition

Il y a le coût historique au sein de l’entreprise afin d’enregistrer toutes les opérations financières qui se déroulent au sein de l’entité. Tous les actifs de la société acquis et perdus doivent être comptabilisés correctement, c’est-à-dire avec la date et le montant.

Les biens achetés font partie des capitaux propres de l’entreprise à leur valeur. En revanche, les dons en nature dont la valeur est estimée doivent être déclarés au passif.

Tous les comptes de l’entreprise doivent être à jour. Ainsi lorsque certains biens mobiliers ou immobiliers de la société perdent de la valeur. Chaque entreprise doit inclure des valeurs d’amortissement dans ses capitaux propres, qui sont utilisées comme recouvrement de perte subie. Dans le cas de produits manufacturés, il doit être indiqué dans la valeur de la production.

Le principe est que toutes les transactions qui ont lieu au sein d’une entreprise doivent être enregistrées par un expert-comptable. Cependant, il connaît une exception. Il s’agit d’une réévaluation gratuite. C’est une hypothèse imposée sur les valeurs physiques et financières au sein d’une entreprise.

Troisième principe : la  précaution

Comme le principe de continuité, le principe de précaution est également inscrit dans la loi. Il est nécessaire que chaque comptable qui tient les comptes de l’entreprise tienne compte de ce principe. Afin d’éviter toutes les pertes probables et de réduire les risques au sein de l’entreprise, ce principe a été développé. L’autre objectif pour que chaque comptable puisse effectuer son travail en toute sécurité. La négligence et l’incertitude sont des facteurs qui affectent directement les capitaux propres globaux de l’entreprise, il est donc important d’en tenir compte.

La portée du principe de précaution est la suivante :

Il est strictement interdit de compter un produit qui n’a pas encore été fabriqué. Même les hypothèses bien planifiées ne doivent pas être incluses dans les registres comptables. L’obligation du commissaire aux comptes se limite à la détermination des documents déjà disponibles dans l’entreprise.

En revanche, tout comptable doit radier une dépense tant qu’elle est probable et que sa réalisation est certaine.