Le projet du nouveau métro de Moscou confié à l’homme fort de l’exploitation minière : Iskander Makhmudov
Tout en préparant la coupe mondiale de football en 2018, le président russe, Vladimir Poutine met sur pied un programme d’agrandissement et de modernisation à Moscou. Il envisage en effet rénover et d’agrandir le métro de Moscou. À travers cet article, découvrez les détails de ce projet dont les travaux ont été confiés à la transmasholding.
Pourquoi un nouveau métro à Moscou ?
Moscou est la capitale de la Russie et depuis 2017 des travaux de construction d’un nouveau métro y sont lancés. Les raisons de cette décision prise par Poutine sont multiples et variées. Le premier objectif visé est d’augmenter la capacité du métro de la ville et de relier le centre-ville à la périphérie.
Le second objectif est de réduire la circulation automobile de 10 % environ tout en profitant de la grande capacité du nouveau métro. Ainsi, les embouteillages seront moindres et la circulation deviendrait beaucoup plus fluide.
Par ailleurs, de nouvelles lignes aériennes seront construites pour donner vie à une sorte de boucle qui encerclerait la capitale. Cela favoriserait la création de nouveaux trajets permettant ainsi au nouveau métro de passer dans quasiment toute la ville.
Le métro passerait dans toute la ville et même dans les banlieues. Cela permettrait aux personnes y résidant de rejoindre beaucoup plus facilement et en un laps de temps les gares ainsi que le métro proprement dit.
Prévisions pour le nouveau projet
Pour la construction du nouveau métro de Moscou, le gouvernement russe a prévu décaisser une somme de 265 millions d’euros environ. Les travaux ont débuté en 2017 et devraient prendre fin en 2025. Ils ont été confiés à la charge de la compagnie transmaholding dont l’un des actionnaires majoritaires est Iskander Makhmudov.
Iskander Makhmudov est en effet le fondateur de l’entreprise Ural Mining and Metallurgic Company (UMMC), leader sur le marché industriel russe de cuivre. Cet homme de la soixantaine est également impliqué dans ce projet de rénovation via la transmaholding.
Cette compagnie a en son sein plus de 1500 rames de métro à Moscou qu’elle contrôle. Elle vise la conception de nouveaux trains beaucoup plus perfectionnés, et cela, avec la collaboration de la Central Suburban Passenger Company (CSPC).
Les nouveaux trains seront mieux équipés que les anciens. À l’intérieur de chacun d’eux, plusieurs sièges seront installés par groupe de 4 avec une allée centrale. Des ports USB seront disponibles et la connexion WIFI sera ouverte pour tous. La CSPC prévoit concevoir 23 trains environ, ce qui coûterait près de 150 millions d’euros.
Par ailleurs, le gouvernement de l’empire soviétique prévoit ajouter 43 stations souterraines ainsi que la construction d’une deuxième rocade. Ces stations une fois bâties pourraient servir de lieux de visite touristique. Elles sont en effet très remarquables puisqu’elles sont la plupart du temps bien décorées avec des pièces de l’architecture du pays.
Sources de financement
Un projet d’une telle envergure nécessite d’être très bien financée et le mieux serait d’avoir un portefeuille de sources de financement. Celles connues sont la taxe locale, les apports du gouvernement et les prêts auprès des banques.
La taxe locale constitue une source de financement communale. La taxe est payée par tous les habitants de la commune. Collectée par les agents de l’impôt, elle est utilisée à des fins d’intérêts généraux. Les apports gouvernementaux quant à eux, constituent les subventions apportées par l’État.
Ces deux moyens n’étant pas suffisants, le gouvernement russe fait appel à la banque afin d’effectuer des prêts bancaires. Lesdits prêts sont très vite accordés quand il s’agit de réalisations d’ordre public.
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